COUPE DAVIS 2014

La Suisse a souffert pour s’imposer malgré son rôle de grande favorite de la rencontre, mais elle a fini par l’emporter 3-2 face au Kazakhstan. Après cette victoire obtenue de haute lutte, dirigeants et joueurs helvétiques sont venus s’exprimer face aux médias afin de dire leur fierté et leur joie d’avoir accompli leur tâche. Ils se sont naturellement aussi follement réjouis de pouvoir accueillir à nouveau à domicile leur prochain adversaire en Coupe Davis, à savoir l’Italie du 12 au 14 septembre prochain.

Le premier à parler a été René Stammbach, président de Swiss Tennis. Accompagné de Jonas Maag, organisateur de l’événement, il a tenu à remercier les médias de leur soutien durant toute la semaine et surtout dit son émotion: “Avec ce public, cette ambiance et cette rencontre gagnée aussi difficilement, c’est le moment le plus fort que j’ai vécu depuis 28 ans que je m’occupe de la Coupe Davis.”

Ne sachant que depuis très peu de temps que la Suisse était qualifiée pour accueillir l’Italie en demi-finale en septembre, René Stammbach n’a pas pu donner de détails sur le bénéficie financier réalisé par la fédération à l’occasion de cette rencontre face au Kazakhstan et il n’a pas non plus été plus précis sur le futur lieu de déroulement du match contre les Italiens: “Nous avons pré-réservé Palexpo, où nous pourrions accueillir encore un tout petit peu plus de spectateurs, mais nous allons étudier toutes les candidatures, et ce sont surtout le capitaine et les joueurs qui ont leur mot à dire sur ce choix.”

Severin Lüthi a précisément succédé au président de la fédération avec ses protégés Federer et Wawrinka mais le capitaine helvétique n’a pas voulu en dire plus: “Nous n’en avons pas encore discuté.” Cela a été l’occasion pour les trois protagonistes de plaisanter un peu avec la presse, l’ambiance étant de toute évidence très détendue. Federer a même interrogé en souriant celui qui est son coach sur le circuit: “Mais où est-ce que tu jouerais toi si tu étais joueur?”.

On a demandé également aux protagonistes comment ils avaient géré cette situation d’être menés 1-2 après le double alors qu’ils étaient grands favoris, et Roger Federer a répondu que c’est en toute sérénité qu’ils sont parvenus à s’en sortir: “Il fallait avant tout rester calmes et nous avons réussi à le faire.” Il est certain aussi que le fait d’avoir renversé la vapeur dans ces circonstances va servir à l’avenir l’équipe de Suisse, désormais certaine qu’elle peut assumer les situations les plus difficiles.

Stanislas Wawrinka et Roger Federer ont ensuite évoqué la formidable ambiance qui a régné à Palexpo durant les trois jours de compétition: “On ne peut que dire un tout grand merci aux spectateurs.” Ils ont précisé que ce sont eux qui avaient désiré avoir de la musique aux pauses, interventions qui ont été supprimées à la demande des supporters le dimanche. “On ne voulait pas que les fans se fatiguent trop la voix les deux premiers jours. Ils ont tout donné le dernier et c’était super”, a dit ainsi en riant Federer à ce sujet. De façon unanime, ils ont reconnu avoir vécu ce week-end à Genève leurs plus fortes émotions en Coupe Davis. “Avec le match de barrage remporté en Australie il y a deux ans”, a ajouté Wawrinka. “Avec la rencontre jouée à Lausanne contre la Belgique juste après notre médaille d’or olympique en double à Pékin en 2008″, a ajouté Federer. “Mais il y avait moins de suspense!”, a conclu Wawrinka.

Pour finir, Roger Federer a exprimé son souhait que toute l’équipe reste en bonne santé jusqu’en septembre afin que la Suisse ait les meilleures chances d’atteindre la finale de la Coupe Davis, un événement qu’il n’a jamais encore eu l’occasion de vivre au cours de sa prestigieuse carrière.

 

 

 

SALON DE L’AUTO 2014

C’est une exposition exceptionnelle que le 84e Salon International de l’Automobile de Genève proposera, du 6 au 16 mars prochain, aux quelque 700’000 visiteurs attendus dans les halles de Palexpo. Avec la collaboration de l’ACO (Automobile Club de l’Ouest), organisateur des 24 Heures du Mans, et le soutien de Rolex, chronométreur officiel, seront réunies une vingtaine de voitures ayant marqué l’histoire de ce qui reste la plus grande course automobile du monde.
Ces véritables joyaux mécaniques quitteront provisoirement le Musée Automobile de la Sarthe, ou les collections privées auxquelles elles appartiennent, pour célébrer une épreuve qui fêtera les 14 et 15 juin prochain sa 82e édition. Ce qui reste le plus impitoyable banc d’essais des technologies du futur proposera d’ailleurs une affiche particulièrement alléchante puisque Porsche – avec un tout nouveau prototype Hybride – fera son grand retour au Mans pour se mêler au duel Audi – Toyota de ces dernières années, alors que des prototypes 100% électriques ou à hydrogène se préparent à affronter bientôt le circuit de 13,6 km qui accueille bon an mal an quelque 250’000 spectateurs pour son épreuve-reine.

L’évènement sportif mondial No1
Créée en 1923 à l’initiative de l’ACO, cette première grande manifestation automobile longue durée est devenue, au fil des années et des exploits – mais aussi des drames – un rendez-vous incontournable. Au même titre que le GP de Monaco de Formule 1, le Rallye Monte-Carlo ou les 500 Miles d’Indianapolis, le grand marathon mécanique de la Sarthe s’est élevé au rang de véritable mythe, de par son format évocateur, sur deux tours d’horloge, et l’intensité d’une compétition devenue légendaire. En 2012, un sondage de la prestigieuse société Américaine National Geographic plaçait même les « 24 Heures du Mans » en tête de tous les évènements sportifs mondiaux, devant les Jeux Olympiques ou la Coupe du Monde de Football.

A la rencontre du mythe
Rares sont les écuries ou les constructeurs automobiles, les accessoiristes, les sponsors et bien évidemment les pilotes, à être restés insensibles à l’attrait d’un éventuel triomphe au Mans. Ce n’est pas un hasard si les plus grands s’y sont imposés, et c’est ce fabuleux voyage dans le temps, à la rencontre des noms qui ont écrit l’histoire du Mans et de l’automobile, qui est offert sur un grand espace de 1800 m2 dans la nouvelle halle 3 de Palexpo. De la Chenard&Walcker victorieuse de la première édition, en 1923, à la formidable Audi R18 E-Tron Quattro Hybride, dernière gagnante en titre, en passant par les inoubliables Bentley Speed Six, Ferrari 166MM, Jaguar (D et XJR9), Ford GT40, Matra 670, Porsche (917, 956, et GT1) ou encore Peugeot (905 et 908), les voilà toutes réunies, entre autres, pour le plaisir des yeux et d’une évocation riche en souvenirs parfois exaltants.

Sauber Mercedes, Faessler, la Suisse qui gagne
La Suisse – qui a vu pas moins de 141 pilotes se qualifier pour prendre le départ des « 24 Heures », et 31 y fêter une victoire dans les diverses catégories de bolides acceptés – est d’ailleurs bien présente. Avec, en tête de liste, la Sauber Mercedes C9 tout droit sortie du musée de Hinwil, siège du constructeur Zurichois, qui permit à Mercedes de fêter un « doublé » retentissant en 1989, assortie des deux titres de Champion du monde (pilotes et constructeurs) la même année. Plus près de nous, l’Audi R18 E-Tron Quattro était co-pilotée en 2012 par le Schwitzois Marcel Faessler, premier – et unique – Suisse vainqueur au Mans (deux fois de suite, même), et sacré champion du monde. On n’oubliera pas, pour l’anecdote, la Rondeau M379B – premier constructeur « privé » à remporter les 24 Heures du Mans, en 1980 – dont le moteur V8 Ford Cosworth de F1 sortait des ateliers du préparateur Vaudois Heini Mader, basé à Gland.

DUBAI DUTY FREE TENNIS CHAMPIONSHIPS : FEDERER MAKES IT SIX

Roger Federer won his sixth title at the Dubai Duty Free Tennis Championships on Saturday when he defeated Tomas Berdych 3-6 6-4 6-3.

It was a tense battle from beginning to end, with Federer having to rally from a set and break down to overcome one of the most consistent players this season. Berdych was on an 11-match winning streak, the best of his career, and he was chasing his second title of the season after recently winning in Rotterdam.

It was Federer’s first title since he won Halle in June 2013, earned during a season in which he was hampered by back problems. Now fully fit again, Federer was able to withstand a strong challenge from Berdych, finally closing out the match on his third match point.

Berdych claimed an early break to lead 2-1, and although Federer levelled in the next game he was broken again to fall behind 4-2. Federer found himself deeper in trouble when he was broken again at 2-2 in the second set, but he responded by once again breaking back immediately and then broke again for the set.

In a tense finale Federer won the only break of the third set to lead 3-1, but then had to fight off two break points to hold for 5-2.

“It’s like one of those things you just kind of hope it turns for the better,” said Federer of being down in the second set. “At that point you’re just telling yourself to serve well, give yourself maybe a few good opening points on Tomas’ serve, and then you hope the points play out the way they need to be played out at that very moment, because it’s basically in his hands. If he serves well, it’s difficult, or the margins are extremely slim at that point.

“So once you do get back, it’s important to not then relax and think, oh, the hardest part is done, it’s only about the beginning actually. So I was happy I was able to use momentum, win that second set, and then it was a tough opening in the third, you know, wasting the Love- 40 game on Tomas’ first service game. Then saving breakpoints myself. I mean, anything could have happened there.”

Berdych aditted that he had not made the most of his opportunity.

“I had really many chances, and then I basically just gave him the game and, you know, that’s it,” he said. So really, I mean, it’s very disappointing for me the way I handled that situation. I was in the better shape and playing really well and made my chances, but, you know, unfortunately I didn’t execute it until the end.”